Dis Lana, t’étais passée où ? Depuis 1 an ?

Houlàlà ! Vous avez presque raison ! Dans une semaine jour pour jour, ça fera an que j’ai posté mon dernier article ! Mais qu’est-ce qui s’est passé il y a an pour que j’arrête de publier ?

Rien de grave, en fait. Mille petites choses qui ont fait que j’ai préféré me concentrer sur d’autres choses que sur ce blog.

Déjà, le contrat de location de mon bureau au Cowork Studio s’arrêtait fin juin. J’ai à peine pris le temps de finir les quelques tests que je voulais faire pour la prise en main de mon imprimante 3D que je la démontait déjà pour pouvoir libérer l’espace pour un client un peu plus décidé. J’aurais pu prolongé ce contrat, le renouveler, le faire évoluer, si j’avais été moi-même plus décidée sur la direction à donner à toute cette histoire. Mais si vous vous souvenez, à ce moment-là, je traversait une période de doute immense sur le bien fondé de mon projet. (Et si vous ne vous en souvenez pas, jetez un œil sur ce dernier article écrit au Studio, il est juste là)

Et puis, l’été est arrivé, avec ses grosses chaleurs qui me mettent ko pour 2 mois,et les mini climatiseurs à eau que j’ai acheté en espérant faire baisser la température dans mon appartement n’y on pas changer grand chose.

Nous sommes partis en Espagne chez une de mes tantes et là, pour la chaleur, ce n’était pas mieux, mais au moins, la présence de la mer apporte de temps en temps un souffle d’air … et la présence de plusieurs vrais climatiseurs apporte réellement de la fraîcheur quand c’est nécessaire. Je sais bien que ce n’est pas très écologique, mais on dort quand même mieux quand la température ambiante est plus basse que la température du corps.

En septembre, Amandine est rentrée au collège et il a fallu s’habituer à ce nouveau rythme et aux outils de communication avec les professeurs.

Pierre a voulu commencer le ping-pong et le tir à l’arc, 2 activités qui ne se pratiquent pas dans le quartier. Allez, Maman, ça ne te fera pas de mal de marcher un peu pour accompagner ton garçon à ses activités !

A l’automne, j’ai suivi un atelier des Foliweb où j’ai appris que contrairement à ce que je pensais, un blog ne sert pas seulement à raconter sa vie, il sert surtout à mettre en avant et à vendre quelque chose : des produits, des services, des idées, …

Et ce blog, qu’est-ce qu’il vend, à part l’idée qu’on peut être « invalide » et entrepreneur, « invalide » et indépendant ?

Je crois qu’on peut, c’est une des question qui m’anime, en tout cas, et c’était la question à laquelle je voulais répondre. Je n’ai pas encore vraiment essayé, mais ça va venir, un jour je vais bien finir par trouver ce que je veux faire de ma vie, non ?

C’est ce que je me suis répété pendant ces longs mois d’automne et d’hiver, en continuant à chercher, chercher, mais sans réussir à me décider. Au cours de ces recherches, j’ai quand même rencontré plusieurs personnes formidables, et qui ont magnifiquement répondu à cette question. Par exemple, Samuel Marie, un ex-cordiste devenu tétraplégique à la suite d’un accident sur un chantier, et qui est parti faire un tour du monde au volant de son un camping-car aménagé pour voir comment se débrouillaient les handicapés des quatre coins de cette planète. Il raconte cette aventure dans un livre témoignage que j’ai lu d’une traite avant de l’offrir à mon frère, lui aussi cordiste, à Noël :

« Avance, bordel ! », le récit de Samuel Marie, écrit en collaboration avec Emmanuelle Dal’Secco et paru le 11 septembre 2019 aux éditions Dunod

Un autre livre de témoignage m’est tombé entre les mains, un jour du mois de décembre où j’été entrée par hasard dans une librairie :

« Seper Hero » écrit par  Marine Barnérias, une jeune fille de 22 ans, étudiante en école de commerce, à qui ont a diagnostiquée une SEP, alors qu’elle venait juste d’entamer sa deuxième année d’école.

Son histoire, c’est mon histoire, sauf que j’ai quelques années de plus et que j’étais en école d’ingénieur. Son diagnostique lui a donné une Sacrée Envie de Partir, et l’a poussée à se faire connaître pour ça.

Pour moi, la première poussée est survenue au retour d’un voyage de 2 mois au Japon, et le diagnostique sera esquissé juste avant que j’y reparte pour 9 mois et confirmé à mon retour. Mais du coup, c’était obligé qu je le lise, son livre, et que je l’offre à ma maman pour Noël ! Elle a une de ces pêches, cette jeune fille, malgré cette Rosy importune qui s’est invitée sans crier  » gare !  » dans sa vie !

(Mais pourquoi aurait-elle crier gare ?)

D’autres livres de témoignages qui m’ont marqués, mais bien avant, ce sont ceux de CÉCILE HERNANDEZ-CERVELLON.

Nous nous sommes rencontrées 1 fois, lors de la journée des patients de l’ARSEP. Son premier livre venait de paraître, sa fille, dormait dans son landau, la mienne s’agitait dans mon ventre. C’était en avril 2008, c’était « La guerre des nerfs », le récit de ce matin, terrible pour cette championne de BMX, où ses jambes ont refusées de la porter, et de tous ce qui s’est passé après : les longues heures aux urgences, le diagnostique, la rééducation, la naissance de sa fille, etc, etc.

Je me souviens encore de cette rencontre, je pense qu’elle l’a oublié, elle déjà si connue, moi petite maman inconnue, en devenir. Depuis, elle est devenue championne de ski au jeu paralympique (bon, peut-être pas championne, je ne sais plus, mais elle aurait pu et j’étais contente de la voir revenue à un si bon niveau sportif, même si c’est dans un autre sport !)

Elle a aussi écrit « Mais qu’est-ce qu’elle fait Maman » pour expliquer à sa fille, pourquoi sa maman n’est pas tout à fait comme les autres, mais qu’elle l’aime de tout son cœur et fera tout pour être digne d’être sa maman. (Toi et moi contre le monde entier, ça vous dit quelque chose ?)

Il y a quelques années, quand nous sommes arrivés à Lyon en fait, ça fait déjà 7 ans, j’ai aussi écrit ce genre de récit, c’est-à-dire que j’ai rempli un cahier bleu avec des contes et des récits pour expliquer à mes enfants comment à commencer leur histoire. En voyant tous ces livres de témoignages au fil des années, et plus particulièrement en cette fin 2019, je me suis dit qu’il était temps que mon cahier sorte de son tiroir ! Mais c’est plus facile à dire qu’à faire !

Et puis en janvier, j’ai rencontré Nina. Nina, elle est coach bénévole pour le réseau H’Up entrepreneurs, un réseau d’entrepreneurs handicapés. Avec elle, j’ai fait plusieurs cessions de coaching, histoire de vraiment répondre à LA question existentielle de la crise de la quarantaine :  » POURQUOI ??? Mais pourquoi je suis là ? Qu’est-ce que je fais sur cette terre et quel est le but de ma vie ? »

Elle m’a aidé à y voir plus clair et m’a entre autre donner une technique pour enfin faire les choses qu’on doit faire : la technique pomodoro. Grand-père Espagnol, arrière-grand-père Italien, une technique qui fait appel aux tomates, ça me parle ! Grâce à ça, mon livre est presque fini de taper. Au 2 tiers pour être exacte.

Et puis, ce coaching m’a donné envie de devenir coach à mon tour, et de renouer avec des activités artistiques : dessin, écriture, conte, théâtre ?

Je venais tout juste de m’inscrire à des cours en ligne pour me former au coaching et au techniques d’art-thérapie que la pandémie mondiale de COVID-19 s’installait en France aussi et plongeait le pays dans plusieurs mois de coconfinement. Merci COVID, plein de temps pour découvrir ces nouveaux outils !

La dernière découverte d’avant le confinement qui risque d’avoir des conséquence pour moi après, c’est la découverte de la pulpe d’Aloe Vera et des produits Forever Living, mais ça, je vous en parlerais une autre fois.

ça, c’est la théorie ! Mais c’est plus facile à dire qu’à faire …

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